Après les accusations de tyrannie visant Thomas Sotto à Télématin, une autre émission phare, Quotidien, fait face à des allégations similaires. Dans une enquête de Télérama publiée le 23 septembre 2024, plusieurs employés dénoncent un environnement de travail toxique, évoquant souffrances, burn-out, management défaillant et harcèlement. Les témoignages décrivent une atmosphère malsaine sous la direction de Yann Barthès, avec des déclarations comme “c’est marche ou crève” et des critiques incessantes. Un ancien cadre évoque une “entreprise de dingue” qui peut facilement broyer ses employés, tandis qu’une salariée partage son expérience de stress quotidien, la poussant à quitter son poste.
Les producteurs de “Quotidien” se défendent
Dans cette enquête, Télérama mentionne un employé en traitement médical pour un “syndrome anxiodépressif avec épuisement professionnel”, qui dénonce des “intimidations et critiques acerbes, gratuites et publiques”. Par ailleurs, un ancien graphiste affirme avoir été licencié pour avoir rejoint un mouvement d’intermittents du spectacle réclamant une augmentation de 20 % des salaires. Au total, au moins quatre employés ont porté leurs cas devant les prud’hommes, incluant deux journalistes reporters d’images (JRI) et le duo de chroniqueurs Éric et Quentin, qui avaient quitté Quotidien discrètement en 2019.
Contactée par nos confrères, la société de production a rejeté ces accusations, affirmant que “le bien-être au travail est une priorité pour tous”. Laurent Bon, coproducteur avec Yann Barthès, souvent décrit comme un “roi” autoritaire, soutient que ce travail est “difficile et que tout le monde n’est pas fait pour ça”. Il précise : “La vie professionnelle fonctionne ainsi. Nous ne sommes ni une secte ni une famille. Nous respectons la loi et n’avons aucune condamnation à ce jour.” Cette nouvelle polémique survient trois mois après des accusations de racisme, ce qui n’est pas idéal pour Quotidien.
Source : fr.style.yahoo.com
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